Au début du printemps, le deuxième arc du transept était en cours de construction. Depuis les travaux ont progressé sur plusieurs plans à la fois.
Le deuxième arc roman est donc en place depuis longtemps. L’élévation d’un pilier manquant va permettre de rapidement installer le troisième. Des tirants sont aussi positionnés au niveau des arcs afin de consolider la structure.
En même temps, les ouvriers ont rebâti les murs. Le mur ouest du transept s’est élevé de plusieurs mètres. Du côté est, face au jardin biblique, le mur est moins abîmé. Mais une brèche fend la façade à côté du clocher. Les maçons reprennent une fenêtre qui existait encore partiellement. Ils assemblent ensuite les pierres jusqu’à compléter la ligne de créneaux.
Le mur oriental est aussi partiellement écroulé de l’autre côté, contre la chapelle. Pour pouvoir le rebâtir, il faut auparavant compléter l’absidiole. Il manque en effet, au front de cette chapelle sphérique, un arc sur lequel s’appuiera le mur. Sa dimension relativement restreinte en ferait presque une tâche facile, si l’exiguïté du lieu de pose des pierre n’était pas si gênante.
Bien plus imposant en revanche est l’arc posé au dessus du bas-côté. Dans le même sens que le bras d’église, il le relie au mur de la nef. Il s’appuie sur le mur du transept, qui lui donne son épaisseur de plus d’un mètre. Au niveau de la nef, il rejoint un empochement déjà existant, comblé pour plus de solidité. Il faut donc commencer par déblayer un peu pour laisser la place aux blocs de grès. Ceux-ci redonnent les teintes que l’on trouve déjà dans le cloître, et sont posés sur deux niveaux.
Prochainement, le troisième arc sera posé, et l’absidiole ainsi que le mur seront complétés. On pourra alors passer à la pose de la toiture.